La FAO a publié sur la page de résultats de son outil de modélisation GLEAM32 la quantité de gaz à effet de serre produite par kg de protéines produite (voir encadré Méthode) pour les différentes espèces élevée dans le monde :
Ces résultats sont des moyennes mondiales, elles ne représentent pas la diversité de systèmes et de zones.
Méthode : Les résultats peuvent être exprimés avec plusieurs unités différentes :
Par ailleurs, beaucoup de résultats sont calculés sur le cycle de vie jusqu’au portail de sortie de la ferme (cradle to farm exit gate ; c’est le cas d’Agribalyse), tandis que d’autres comprennent le cycle de vie complet, y compris la consommation des produits et la gestion de leur fin de vie (cradle to grave) ce qui explique que leurs valeurs soient plus importantes (la majorité des émissions de GES a lieu avant la sortie de l’élevage)
Attention donc à bien comparer ce qui est comparable ! |
Le tableau ci-dessous, issu d'une synthèse ayant analysé les résultats de 52 études menées dans le monde entier, fournit le même type de données mais cette fois-ci exprimés par kilogramme de produit. Le graphique en dessous donne une idée de la variabilité des résultats observés lorsqu’ils sont exprimés par kg de protéine.
Des émissions plus élevées dans les élevages plus "extensifs" : exemple des élevages bovins viande
On observe des émissions de gaz à effet de serre plus importantes dans les élevages plutôt "pâturant (grazed)" plutôt que "mixtes (mixed)".
Cela s'explique par le fait que dans le cas des élevages plus extensifs, l'alimentation est peu digeste (ce qui implique des émissions de méthane plus importantes, ainsi qu'un volume de déjections plus important), et selon les élevages, une vitesse de croissance des animaux plus faible et donc un âge à l'abattage plus élevé (l'animal continue à émettre du méthane pendant plus longtemps). |
Comments